Cet article est votre guide ultime des questions clés pour réussir votre visite immobilière.
Vous avez enfin trouvé un appartement ou une maison qui correspond à vos critères ? Lumineux, suffisamment de chambres, un DPE correct... Félicitations ! La prochaine étape : la visite. C’est souvent la phase redoutée des acquéreurs qui ne savent pas quelles questions poser, ni à quoi faut-il faire attention. C’est pourquoi nous vous avons dressé une check-list infaillible pour faire de vous de vrais pros de la visite.
Optimiser sa visite, c’est faire en sorte de ne pas sur rendre sur place inutilement. Voici quelques astuces à faire avant ou après vos prises de rendez-vous avec l’agent ou le propriétaire :
Le jour de la visite, venez un peu plus tôt que l’heure prévue. Ce sera l’occasion de vous familiariser avec le quartier, de voir la densité du trafic, les places de parking disponibles, les nuisances sonores éventuelles, etc. N’ayez pas peur d’engager la conversation avec quelques voisins en leur posant vos questions, ils n’auront aucun intérêt à vous mentir et c’est toujours plus pertinent que Google Maps.
Sortez vos calepins, c’est l’heure de la visite. Voici les questions que vous devriez poser à l’agent immobilier ou au propriétaire lors de la découverte de la maison ou l'appartement à vendre.
Visiter le bien en compagnie du propriétaire présente l'avantage qu'il a généralement une connaissance approfondie du bien, des travaux effectués, de l'année d'installation de la chaudière, ainsi que du quartier, etc. Cependant, le propriétaire est souvent très attaché à son bien et sera donc moins objectif. Son principal objectif est de vendre, il peut donc négliger certains détails importants (volontairement ou non).
Contrairement à un agent immobilier, le propriétaire n'est pas tenu de respecter les règles d'éthique professionnelle. Dans cette optique, il peut être judicieux de vous faire accompagner par un expert tel qu'un entrepreneur, un architecte, un agent immobilier ou un notaire, qui sera en mesure de vous fournir des renseignements techniques précis.
En tant qu’acteur du secteur immobilier, l’agent est formé et informé pour répondre à vos questions techniques, pratiques, juridiques et administratives. Il est de son devoir de se renseigner auprès du propriétaire si une question spécifique lui échappe. L’agent immobilier agit comme un médiateur, prenant en compte les intérêts des deux parties : à la fois les vôtres et ceux du propriétaire. Enfin, il est tenu de respecter des règles déontologiques et agit en tant que protecteur de vos intérêts d’acquéreur.
Vous l’aurez compris, lorsqu’il s’agit de visiter un bien immobilier, il existe des questions essentielles à se poser. Ces questions jouent un rôle déterminant pour les années à venir dans votre logement. Bien que l’esthétique soit un élément coup de cœur indéniable, ce sont ces facteurs mentionnés précédemment qui vous aideront à estimer la valeur des travaux et des frais supplémentaires éventuels si vous décidez d’acheter le bien.
Trouvez la meilleure approche pour vendre et acheter simultanément grâce à nos conseils spécialisés.
Vous vous demandez s’il vaut mieux vendre votre bien d’abord et acheter ensuite ? Ou s’il est préférable d’acheter en premier ? Ou encore si la vente et l’achat en même temps peuvent être réalisables ?
Ces interrogations peuvent sembler être un véritable casse-tête pour de nombreux propriétaires, car elles comportent chacune leurs avantages et inconvénients.
Parce que votre projet mérite une attention particulière, nous pensons qu’être accompagné par un spécialiste immobilier est votre meilleure option. Ensemble, nous pouvons transformer votre objectif immobilier en une véritable réussite.
Décortiquons ces solutions ensemble.
Vous avez le coup de cœur immobilier ! Elle est là la grande maison de vos rêves, l’appartement qui répond à tous vos critères vous tend les bras, vous trouvez enfin le studio parfaitement agencé que vous cherchiez depuis longtemps.
C'est généralement cet engouement qui pousse de nombreux propriétaires à donner la priorité à l'achat plutôt qu'à la vente.
Comment ça fonctionne en gros ? Vous faites estimer votre bien, vous recherchez une propriété qui correspond à votre budget global, vous contractez un prêt relais et vous vendez ensuite votre bien dans un délai donné.
1. La décision est motivée par un réel coup de cœur immobilier.
2. Vous êtes déjà chez vous : vous évitez l'étape de la location entre les deux transactions et les tracas de deux déménagements. Une solution économique, compte tenu des prix des loyers et des frais de déménagement qui peuvent considérablement augmenter.
3. Moins de pression dans les délais : acheter d’abord vous permet de prendre le temps de vendre votre bien actuel sans précipitation. Vous pouvez également effectuer des travaux à votre rythme dans votre ancien et/ou nouveau logement.
1. Avoir recours à un prêt-relais (et y être éligible) : à moins que votre projet soit d'acheter une propriété plus petite que votre bien actuel, vous serez contraint de recourir à un prêt relais.
Il est essentiel de prendre en considération les contraintes et les risques associés à ce type de prêt. Vous serez dépendant de la vente de votre bien et des fluctuations potentielles des taux d'intérêt.
2. Mettre plus de temps que prévu pour vendre : il existe toujours le risque que votre bien actuel ne se vende pas rapidement. Vous devrez alors supporter le fardeau financier de deux prêts immobiliers simultanés, ce qui pourrait exercer une pression considérable sur votre reste à vivre.
3. Risquer de devoir accepter un prix inférieur : en cas de pression pour financer votre nouvelle acquisition, vous pourriez être tenté d'accepter un prix de vente inférieur à la valeur espérée de votre bien. Vous seriez donc contraint de compléter le prêt relais avec des fonds propres si la vente ne se réalise pas au prix attendu.
Pour être certain que votre projet d'acquisition se déroule sans accroc (refus de prêt relais par exemple), l'achat avant la vente est principalement réservée aux acquéreurs qui détiennent un patrimoine financier disponible.
Si vous ne souhaitez pas prendre de risque, nous vous conseillons vivement de vendre en premier.
On vous a fait peur avec le crédit-relais ? La solution de vendre avant d’acheter vous paraitra peut-être plus sage en évitant de passer par la case du crédit-relais et du double emprunt.
Découvrons ensemble les autres avantages et inconvénients associés à cette approche.
1. Vous connaissez précisément votre budget d’acquisition : si vous décidez de vendre votre bien immobilier avant d’acheter, vous êtes assuré de conclure la vente et d’avoir les fonds nécessaires pour votre prochaine acquisition. Vous savez exactement quel est votre budget (le prix de vente + un éventuel emprunt) et vous n’avez pas à craindre de ne pas réussir à vendre dans les temps.
2. Position plus forte pour négocier votre future acquisition : puisque vous avez déjà vendu, vous êtes en position de force lors des négociations pour l’achat de votre nouvelle propriété. Les propriétaires de votre futur bien sont alors conscients que vous avez les fonds nécessaires pour réaliser l’achat. Vous pouvez utiliser cet avantage pour obtenir des conditions plus favorables dans la transaction.
1. Période de transition prolongée : entre la vente de votre bien et l’acquisition d’une nouvelle propriété, vous devrez vivre une période de transition plus ou moins longue. Vous devrez trouver un logement temporaire où résider, ce qui peut être inconfortable ou engendrer des frais supplémentaires.
2. Déménagement : vous devrez également organiser deux déménagements plutôt qu’un. Tout d'abord, celui de votre ancien bien vers votre logement temporaire, puis de ce dernier vers votre nouvelle propriété. N’oubliez pas que cela peut engendrer des frais supplémentaires.
3. Faire des compromis sur vos critères de recherche : si votre recherche prend trop de temps, vous pourriez être tenté de sacrifier l'un de vos critères. Par exemple : faire l'impasse sur votre envie de terrasse ou de jardin, d'avoir un appartement au dernier étage d'un immeuble, etc...
Le délai moyen d'une vente après la signature du compromis est de trois mois, ce qui vous laisse peu de temps pour trouver le bien de vos rêves. Toutefois, il existe une solution : négocier une vente longue avec votre acheteur.
Si vous êtes en position de force en tant que vendeur, vous pouvez demander un délai raisonnable à vos acquéreurs, le temps de finaliser la transaction. Cette demande sera sans doute accompagnée d'une légère compensation financière, sous la forme d'un séquestre plus faible, afin d'établir une relation de confiance entre vous.
Un projet d'achat-revente implique d'acheter et de vendre en même temps, de manière simultanée. C'est une situation idéale : pour ce faire, il faut que les deux signatures coïncident, ce qui peut s’avérer être un véritable défi.
Dans cette approche simultanée, l’achat d’un nouveau bien sera conditionné par la vente de votre logement actuel, à la fois en termes de délais et de budget.
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Conjuguer la vente de son bien avec l’achat d’un autre est plus facile à imaginer qu’à concrétiser ! Cela implique de coordonner efficacement les deux projets pour qu’ils s’enchaînent parfaitement.
On vous donne ici les étapes à suivre :
1. Faîtes estimer votre bien. Cette étape vous permet d’obtenir une estimation fine de la valeur de votre bien.
2. Mettez votre bien en vente. Favorisez les conditions propices à une vente rapide, notamment en valorisant votre maison grâce au home staging. Ce concept permet d’embellir et de révéler tout le potentiel de votre maison ou de votre appartement afin de séduire les acheteurs.
3. Recherchez votre future maison. Une fois que vous avez trouvé vos acheteurs et signé l'offre d'achat, il est temps de vous lancer dans la recherche de votre nouvelle propriété ! Attention, il faut agir vite, car le délai de réalisation de votre vente est déjà en cours.
4. Signez le compromis. Une fois votre maison idéale trouvée, il est nécessaire de signer un compromis avec les vendeurs qui intègre une clause suspensive de vente.
➡️ Clause suspen-quoi ?! Une clause suspensive est une condition qui spécifie que l’achat du nouveau bien est soumis à la vente de votre bien actuel. Cela vous permet de gagner un peu plus de temps pour conclure cette transaction préalable. Le vendeur n’est évidemment pas obligé d’accepter cette condition, mais ça ne coûte rien d’essayer !
5. Une fois que tout est prêt, il reste à accorder les calendriers afin de rapprocher au maximum les dates de signature et aussi de limiter la période de transition.
Comme vous venez de le constater, vendre et acheter en même temps nécessitent une synchronisation et un timing précis. C'est un projet qui demande énormément de temps et d'investissement personnel. C'est pourquoi une seule personne devrait être à la tête du projet, gérer toutes les informations et être en contact avec les deux parties de la transaction.
Vous voulez une bonne nouvelle ? Cette situation complexe est l'une des nombreuses missions que les agents We Invest accomplissent avec succès.
Nous comprenons les défis auxquels vous êtes confrontés et nous savons à quel point il est essentiel d'avoir une personne compétente pour gérer toutes ces étapes.
Notre mission : vous soulager de ce casse-tête en prenant en charge tous les aspects de l'achat-revente simultanée. En vous appuyant sur notre expertise, vous pouvez être assuré que votre projet sera entre de bonnes mains.
Vous vous demandez si 2024 réservera autant de défis que 2023 en immobilier ?
Face à l'inflation et à la hausse des taux, le pouvoir d'achat des Français a chuté, creusant le fossé entre les coûts et la réalité économique des ménages. La flambée des prix immobiliers a rendu l'accession à la propriété difficile pour de nombreux acheteurs en 2023. Les prix atteignent des sommets dans de nombreuses régions. Pour mieux appréhender les prévisions de 2024, il est crucial de comprendre les transformations majeures du marché immobilier en 2023, basées sur les analyses d'experts, de notaires, d'économistes et de professionnels du secteur.
2023 restera dans les mémoires comme une année de profond changement, transformant un marché autrefois dominé par les vendeurs en un marché où les acheteurs ont le dernier mot. De nombreux propriétaires se retrouvent avec des biens qui peinent à trouver preneur. Dans un contexte où l'offre dépasse la demande, ce sont les acquéreurs qui dictent les règles, contraignant les propriétaires à ajuster leurs prix.
D'autres tendances majeures ont également secoué le marché immobilier en France. Retournons sur les faits marquants de cette année 👇
L'immobilier ancien a enregistré une chute significative du volume des transactions immobilières, se situant entre 850.000 et 890.000 ventes en fin d'année, soit une baisse comprise entre -21% et -25% par rapport à l'année précédente.
Ce niveau est proche de celui de l’année 2016, une année au cours de laquelle nous avions dépassé les 1,1 million de ventes de logements anciens.
À noter que cette tendance n'est pas uniforme dans toutes les régions.
Les taux d'intérêt exceptionnellement bas observés au cours des dernières années sont désormais en train de remonter, revenant à des niveaux plus conformes à la norme. Cette remontée des taux a débutée en 2022, coordonnée avec la reprise de l'inflation, elle-même en partie influencée par le déclenchement de la guerre en Ukraine.
En parallèle, les demandes de prêt sont de plus en plus rejetées, avec une baisse significative de 40,3% du nombre de prêts accordés en un an. Cette augmentation des coûts a entraîné une contraction d'au moins 20% du pouvoir d'achat immobilier.
Parmi les décisions gouvernementales de cette année, une mesure recommandée par la Banque de France s'est révélée efficace : la mensualisation du taux d'usure*, passant d'une fréquence trimestrielle à une mensualité de février à décembre. Cette initiative a offert aux banques une marge de manœuvre pour fixer les taux de crédit immobilier, facilitant ainsi le retour de l'activité dans ce secteur.
Le taux d’usure de décembre 2023 était de 6,11%. Il est une hausse par rapport à septembre 2023 et au trimestre précédent. Ce taux signifie que les établissements bancaires ne pourront pas légalement proposer un taux de crédit immobilier supérieur à 6,11% sur un crédit à 20 ans ou plus.
Face à la crise immobilière, le gouvernement a réagi avec des mesures telles que l'assouplissement du PTZ, susceptible d'impacter 6 millions de Français.
*🔑 Calculé par la Banque de France, le taux d'usure est un indicateur financier qui représente le seuil maximal du taux d'intérêt qu'une banque peut appliquer lors de l'octroi d'un prêt. Il vise à protéger les emprunteurs en évitant que les taux d'intérêt ne deviennent excessivement élevés, ce qui pourrait compromettre leur capacité de remboursement.
Les normes HCSF (Haut Conseil de stabilité financière), initialement présentées comme des recommandations, ont pris effet en janvier 2022. Leur objectif est d'éviter une dérive potentielle des durées de prêt et des taux d'effort (remboursements mensuels et intérêts par rapport au revenu disponible), susceptible de fragiliser le modèle de financement immobilier français.
Ces normes plafonnent le taux d’endettement à 35% des revenus nets et limitent à 25 ans la durée de remboursement. Bien que ces règles strictes excluent certains ménages financièrement stables de l'accès au crédit, le HCSF prévoit une marge de flexibilité. Ainsi, 20% des nouveaux prêts peuvent déroger à ces règles strictes, favorisant en premier lieu les primo-accédants.
Les banques disposent donc d'une marge de 6% au total pour augmenter leur offre de crédit. Bien que cela puisse sembler limité, ces ajustements témoignent des efforts en cours pour rendre le modèle de financement français plus adaptable.
La baisse des prix immobiliers, avec une moyenne de 1% sur l'ensemble de la France métropolitaine depuis 2023, s'avère insuffisante par rapport à la contraction inférieure à 4% initialement prévue pour cette année, visant à compenser la perte de pouvoir d'achat immobilier. Cette moyenne met en évidence les disparités inévitables à travers le territoire, résultant de la forte hétérogénéité du marché en termes de localisation et de types de biens.
🏢 Concernant les appartements anciens, une baisse des prix de vente, estimée à 2% en moyenne sur l'ensemble de la France métropolitaine, devrait encore atteindre 3,5% d'ici fin janvier. Cette baisse est encore plus nette en Île-de-France atteignant -5,3% et de -1% en province au troisième trimestre 2023, selon les chiffres des notaires.
🏠 Les notaires ont également observé une baisse de -1,6% sur un an sur l'indice des prix des maisons anciennes en France métropolitaine, avec des nuances entre l'Île-de-France (-2,6%) et la Province (-0,7%).
Bien que les prix connaissent une légère baisse, elle n'est pas suffisante pour rendre les biens immobiliers plus abordables, surtout avec l'augmentation des frais liés à l’emprunt. Cette situation conduit à une hausse de la demande de locations, créant des tensions sur le marché locatif des grandes villes, en particulier dans les zones estudiantines où l'offre est nettement inférieure à la demande.
De plus, les ménages se tournent davantage vers les passoires thermiques classés par un DPE F ou G. Les notaires ont observé une part de 18% des ventes de biens énergivores entre le septembre 2022 et septembre 2023.
Au cours de la dernière année, l’offre des logements locatifs a enregistré une baisse de 18% en un an, tandis que les loyers ont connu une augmentation de 3,2%. Cette orientation touche de nombreuses communes, mais les grandes métropoles sont particulièrement affectées, avec une diminution de leur stock de logements à louer de -23,2% en un an.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation :
Ce déséquilibre entre une offre plus faible et une demande croissante alimente une hausse des loyers. En effet, les loyers ont augmenté en moyenne de 3,2% au cours de l'année dernière dans les 10 plus grandes villes de France, comparé à une hausse de + 1,8% l’année précédente (2022).
La réduction des incitations fiscales et les obstacles à la construction de nouveaux logements ont découragé l’investissement dans l’immobilier. Les promoteurs estiment une baisse des ventes de 50% en 2023, malgré une hausse de +6% des prix du neuf.
Le coût élevé de main d’oeuvre et des matériaux (+27%) a pour conséquence des chantiers à l’arrêt et un risque que cela se poursuive pour 2024. Si ces constructions ne repartent pas, l'immobilier en subira les conséquences par ricochet un peu plus tard.
Le marché immobilier de 2024 est un marché globalement en faveur des secundo accédants (ceux qui achètent leur deuxième maison ou plus) car ils sont plus susceptibles d’être actifs sur le marché. Les primo-accédants pourraient avoir des difficultés à y entrer pour les raisons précédemment évoquées.
Voyons quelles sont les prédictions des professionnels et experts de l'immobilier recueillies dans différents médias 👇
Le volume des transactions immobilières est attendu en baisse (environ 800 000 ventes d’ici à septembre 2024), selon Meilleurs Agents. Un recul de 10% des transactions est également anticipé pour 2024. Cependant, l’offre de biens immobiliers proposés à la vente va continuer d’augmenter, en raison de la demande limitée.
En décembre, la BCE a décidé de maintenir ses taux d'intérêt inchangés pour le deuxième mois consécutif, suggérant ainsi qu'elle ne souhaite plus durcir les conditions de financement. Les banques semblent être plus souples, ce qui signifie qu'elles sont plus ouvertes à prêter de l'argent pour financer des projets immobiliers.
Et, selon l'Observatoire Crédit Logement-CSA et MeilleursAgents, le taux moyen pour les emprunts sur 20 ans devrait se stabiliser autour de 4%. Mais la correction sera lente. Cela ne sera pas suffisant pour améliorer considérablement la capacité d'achat des français, surtout parce que les prix des logements n'ont pas suffisamment diminué en 2023.
Bien que la probabilité de voir les taux d'intérêt baisser dans les mois à venir soit élevée, ils devraient demeurer de façon durable au-dessus des moyennes observées au cours des dernières années.
Depuis le 1er janvier 2024, le taux d'usure pour les prêts immobiliers d'une durée de 20 ans et plus est fixé à 6,29%, selon la confirmation de la Banque de France. Il a été décidé que la révision de ces taux se ferait trimestriellement dès le début de la nouvelle année afin d'aider les banques à mieux gérer l'augmentation des taux.
À cette même date, les taux d'usure pour les crédits immobiliers ont été établis comme suit :
Cette hausse représente un nouveau seuil important. Il est essentiel de souligner que les prêts à taux fixe d'une durée supérieure à 20 ans sont les plus fréquemment choisis par ceux qui envisagent l'achat d'un bien immobilier.
L'augmentation des taux d'usure apporte ainsi un véritable regain d'élan aux dossiers en attente.
Une baisse moyenne prévue dans les alentours de 4%. En 2023, certains vendeurs qui ont refusé de baisser leurs prix, même au risque de ne pas vendre leur bien, se retrouvent sous pression financière pour concrétiser d'autres projets. Dans cette situation, ils sont plus enclins à négocier, particulièrement lorsqu'il s'agit de se débarrasser de biens immobiliers énergivores qui ne répondent plus aux normes environnementales.
Selon les notaires, la proportion de logements énergivores (F et G) dans les ventes est passée de 11% à 18% entre le deuxième trimestre 2021 et 2023. Ils sont maintenant 15% moins chers que les propriétés bien isolées, ce qui compense la hausse des coûts liés à l'emprunt. Certains acquéreurs peuvent obtenir des remises de taux en investissant dans ces biens et en réalisant des travaux de rénovation énergétique.
Le marché immobilier reste une énigme, mais notre engagement envers vous demeure constant. Nous nous adaptons aux fluctuations du marché, réagissons à vos préoccupations et vous offrons le meilleur service possible.
Malgré les défis, l'immobilier reste un investissement attractif et nous sommes là pour vous accompagner dans votre projet.
Ensemble, repensons l'immobilier. 🦋
Acheteurs en 2023 : découvrez comment répondre à leurs attentes
Après la crise COVID, le marché immobilier français a prospéré avec une forte demande et des prix élevés. Cependant, l'inflation et la hausse des taux d'intérêt ont rétabli l'équilibre offre-demande, ralentissant le marché. Les difficultés de financement auprès des banques, en raison des taux d'usure, et l'inflation limitent les projets d'acquisition des ménages. Néanmoins, les difficultés actuellement rencontrées par de nombreux acheteurs pour financer leur projet auprès des banques restent une réalité qui tend à “geler” le marché immobilier.
Que recherchent les acheteurs aujourd'hui ? Quels sont leurs motivations ? Leurs critères ? Et qu'attendent-ils de nous en tant que professionnels de l'immobilier ? Les agences immobilières doivent s'adapter aux nouvelles réalités déterminantes du marché et faire évoluer leurs offres.
Dans cette optique, les experts de We Invest ont réalisé en interne une étude auprès de propriétaires, d'acquéreurs en recherche active, mais aussi de futurs clients acheteurs afin d'explorer en détail leurs attentes et leurs besoins. Faisons le point ensemble, sur les résultats de cette enquête exclusive.
D'après les réponses que nous avons recueillies, devenir propriétaire est encore perçu comme un rite de passage profondément ancré dans l'esprit, voire la culture des français. Plus qu’un rêve, devenir propriétaire est perçu à la fois comme un principe et un indicateur du statut social : l'achat d'une maison est selon eux synonyme de stabilité.
La volonté d’acheter est donc toujours bien présente mais en revanche, le temps, les efforts, le stress, mais aussi la charge financière que cet achat représente sont des freins pour les clients acquéreurs. À cela s’ajoute, les problématiques liées à l’emprunt : le taux d’intérêt tend à être de plus en plus élevé de manière générale mais aussi avec l’âge de l’emprunteur.
Face à ces différentes contraintes, les clients acquéreurs français adoptent deux approches différentes. La majorité d'entre eux (42%) choisissent de prendre leur temps et d'épargner davantage afin d'acquérir un bien correspondant à leur budget initial. D'autres clients (38,5%) se tournent vers des biens moins chers comme alternative.
Les motivations des Français à acheter un bien immobilier sont variées et multiples. Selon les propriétaires actuels et futurs, plusieurs raisons les incitent à franchir le pas. Certains expriment le désir d'être chez eux, de pouvoir aménager leur espace selon leurs souhaits, ce qui témoigne de leur quête de liberté.
D'autres aspirent à devenir propriétaires, à avoir leur propre bien, ce qui reflète un sentiment d'accomplissement et d'indépendance. Le confort et l'amélioration de leurs conditions de logement sont également des facteurs importants qui influencent leur décision.
En termes d'objectifs concrets, une grande majorité (73,66 %) des acheteurs acquièrent un bien immobilier dans le but d'y habiter personnellement, tandis que 14,29 % cherchent à générer des revenus locatifs. Les résidences secondaires représentent un peu plus de 9 % des acquisitions, et les achats en vue de revente un peu plus de 2 %.
Les clients acquéreurs expriment une préférence marquée pour les biens existants prêts à emménager, nécessitant au maximum des travaux de peinture (45 %). Toutefois, une partie d'entre eux (32 %) sont disposés à envisager des rénovations limitées sur une ou deux pièces. Les biens neufs sont également très populaires, représentant 38 % des choix.
En revanche, les rénovations majeures suscitent beaucoup moins d'enthousiasme, environs 11 % des clients seraient prêt à faire l’acquisition d’un tel bien.
Concernants les critères plus concrets, l'importance accordée à l'espace extérieur, jugé extrêmement important par plus de la moitié des Français. Pour les autres critères les plus importants sont, par ordre d'importance la luminosité, l'isolation sonore, l'isolation thermique et la taille de l'habitation.
Dans l'ensemble, la majorité des acheteurs recherchent un extérieur, une bonne luminosité, un environnement calme et un espace généreux. Cependant, ces critères ont évolué, et l'efficacité énergétique et l'isolation thermique sont de plus en plus importants. Face à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, la question du coût des rénovations nécessaires est omniprésente.
Les français utilisent différents moyens pour trouver la propriété de leurs rêves. Internet est en première position avec les sites et les plateformes de mise en avant de biens immobiliers, suivis par les sites d’agences immobilières.
Environ 80 % des personnes interrogées déclarent qu’elles cherchent également en se rendant à l’agence et en visitant les quartiers qui leur plaisent. Ils font également confiance au bouche-à-oreille en parlant de leur projet à d’autres personnes.
Un nombre un peu moins élevé utilise les réseaux sociaux et les journaux. Les acheteurs apprécient les alertes qu’ils peuvent recevoir pour les biens entrants, mais ne veulent pas recevoir de biens qui ne correspondent pas à leurs critères. Le choix de l’agence n’est selon eux pas primordial, c’est avant tout une question de critères de recherche.
Du point de vue de l'acheteur, les agences immobilières sont souvent considérées comme plus chères que les achats entre particuliers. Cependant, malgré ce coût supplémentaire, la plupart des acheteurs estiment que les agences immobilières offrent un large choix de biens, un accompagnement professionnel dans leurs démarches, ainsi qu'un gain de temps non négligeable.
En effet, les acheteurs attendent des conseils avisés, une transparence totale quant aux biens et aux démarches administratives, et souhaitent également économiser du temps dans leur recherche immobilière.
Les agences immobilières répondent à ces besoins en proposant un accompagnement personnalisé et en mettant à disposition toutes les informations nécessaires sur les biens en vente. Dans cette expérience d'achat souvent longue et stressante, la relation entre l'agent et l'acquéreur est primordiale et a un impact fort sur la satisfaction de l'acheteur et ses recommandations futures.
Vendeurs, agents immobiliers, banques, notaires, etc. Les acheteurs doivent gérer et orchestrer différents intervenants qui ont tous leur propre agenda et leurs propres objectifs, de sorte qu'ils ont l'impression de devoir se fier à leur propre jugement et à leurs propres connaissances.
Pour surmonter cette solitude, le réseau personnel est la seule ressource qu'ils peuvent mobiliser pour combler leurs besoins en termes de conseils et d'expertise en matière de construction, de rénovation, d'hypothèque, de budget, de fiscalité, etc.
Les professionnels de l'immobilier peuvent saisir cette opportunité. Effectivement, la plupart des services proposés en agences immobilières sont souvent orientés vers les clients vendeurs, laissant peu de place aux attentes et aux besoins des acheteurs.
Vous différencier auprès de cette clientèle peut vous permettre d’établir une relation de confiance solide et de devenir leur partenaire privilégié dans leur parcours d'achat immobilier.
Il est important de noter que les acheteurs peuvent également devenir des vendeurs, et inversement. Ainsi, il est primordial de fournir une expertise et un accompagnement à ce profil de client.
Voici quelques recommandations essentielles, basées sur les résultats de notre enquête, pour répondre à leurs attentes :
Notre étude vous donne les grandes tendances, mais chaque acheteur a un projet bien spécifique.
Accordez une attention particulière aux besoins individuels de chaque client et montrez-leur que vous êtes confiant dans votre capacité à trouver le bien immobilier parfait pour eux.
Prenez le temps d'écouter attentivement leurs attentes, leurs critères de recherche et leurs préférences en termes de localisation, de superficie, de nombre de pièces, etc.
Cette compréhension approfondie vous permettra de proposer des biens immobiliers qui répondent parfaitement à leurs idéaux.
Vous pouvez proposer des parcours de visites personnalisées en mettant en avant les caractéristiques et les avantages des biens en fonction du projet de chaque client acheteur.
Apportez-leur des informations détaillées et pertinentes sur les biens visités, en mettant en évidence les aspects qui les intéressent le plus. Enfin, n'hésitez pas à mettre en avant d'emblée les biens qui répondent aux critères de prédilection des acheteurs, tels qu'un extérieur, une bonne luminosité, un environnement calme et un espace généreux.
Tenez compte de l'intérêt croissant des clients acheteurs pour l'efficacité énergétique.
Mettez en avant les caractéristiques écologiques et les performances énergétiques des biens immobiliers que vous proposez.
Fournissez-leur des informations claires et précises sur les économies d'énergie potentielles, les avantages environnementaux et les éventuelles incitations fiscales liées aux biens.
Même s'ils sont réticents à l'idée des travaux, ne laissez pas le sujet de côté. Plus vous en discutez, plus il sera facile de vendre. N'hésitez pas à aborder ce sujet avec le vendeur.
Enfin, nourrissez-vous de l’expertise de vos partenaires pour rassurer vos clients.
Vous l’avez compris, il est essentiel de créer un réseau de partenaires fiables et solides. Il est important que vos acheteurs puissent rencontrer plusieurs interlocuteurs pour se sentir en confiance lors du processus d'achat.
Pour y parvenir, n'hésitez pas à établir des partenariats avec des professionnels tels que des courtiers, des notaires, des diagnostiqueurs immobilier, des architectes etc.
En leur offrant un réseau d'experts, vous assurez à votre agence l'image d'un service plus complet et transparent, tout en renforçant votre crédibilité et votre expertise auprès des clients.
C'est un excellent moyen d'établir une relation de confiance et d'obtenir des recommandations.
Les clients acquéreurs occupent une position centrale dans les problématiques actuelles qui affectent le marché immobilier.
Chez We Invest, nous sommes attentifs aux évolutions du secteur, ce qui nous a conduit à entreprendre des réflexions approfondies et à travailler activement sur le développement d'une offre de services complète, répondant tant aux attentes des clients vendeurs qu'à celles des clients acquéreurs.
Cette initiative apporte un avantage considérable aux agences membres de notre réseau, leur permettant de s'aligner sur les nouvelles exigences du marché immobilier et de se démarquer significativement de leurs concurrents locaux.
C’est précisément dans cette démarche que réside la valeur ajoutée de notre réseau d'experts.
L'étude réalisée sur les attentes des acheteurs sur le marché immobilier met en lumière plusieurs éléments clés. Tout d'abord, les acheteurs ont une préférence pour les biens immobiliers prêts à emménager.
Les biens neufs attirent l'attention des acheteurs, mais les rénovations importantes sont moins prisées. Leurs critères semblent avoir évoluer pour inclure l'efficacité énergétique et l'isolation thermique, ce qui reflète la prise de conscience croissante de l'impact des coûts énergétiques.
Face à ces réalités changeantes et aux nombreux défis auxquels les acheteurs sont confrontés cours du processus d'achats, les professionnels de l'immobilier doivent s'adapter et proposer des services répondant à leurs attentes.
En prenant en compte ces attentes et nos recommandations, les acteurs de l'immobilier peuvent créer une expérience positive pour les acheteurs, contribuer à la réalisation de leurs projets immobiliers et de cette manière rapporter du dynamisme dans le marché.