
Découvrez comment vendre votre bien en copropriété en parcourant les diagnostics obligatoires
Au fil des années, nous avons observé une multiplication des diagnostics immobiliers obligatoires, que ce soit pour les parties communes ou pour les logements individuels (appartements) en copropriété.
Remplir le dossier de vente nécessite du temps, de la compréhension et des contacts fiables de professionnels certifiés. C'est pourquoi nous vous conseillons de faire appel à un agent immobilier expérimenté et à l'écoute pour vous accompagner au mieux dans cette démarche.
Il existe une série de diagnostics désormais obligatoires pour tous les types de bâtiments en copropriété.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) indique, au moyen d’un score (de A à G), la consommation énergétique de votre bien individuel et son impact sur l’environnement. Depuis peu, il est obligatoire d’indiquer cette information sur votre annonce immobilière.
Les logements classés F et G, communément appelés des “passoires énergétiques”, sont la cible prioritaire des autorités publiques.
⏱️ Durée de validité : pendant 10 ans à partir du jour d’intervention. Si des travaux majeurs ont été réalisés au cours de cette période, vous devez effectuer un nouveau diagnostic.
Ce diagnostic permet d’informer l’acheteur de la surface privative de votre appartement en copropriété, à l’exception de ceux dont la surface est inférieure à 8 mètres carrés.
Depuis la parution de la Loi Carrez en décembre 1996, ce diagnostic a été mis en place pour calculer la surface de plancher d’un appartement d’au moins 1m80 de hauteur de plafond. Il ne prend pas en compte les murs, cloisons, marches, cages d’escaliers, caves, garages, etc., de la copropriété.
Il ne doit pas nécessairement être réalisé par un professionnel, vous pouvez procéder au calcul vous-même. Cependant, la loi n’autorise qu’une marge d’erreur pouvant aller jusqu’à 5%, au-delà, l’acheteur peut exiger de revoir le prix de la vente proportionnellement à la marge d’erreur (c’est-à-dire la perte de milliers d’euros). Un conseil, faites appel à un professionnel.
⏱️ Durée de validité : illimitée sauf si des travaux ont modifié la superficie de l'appartement.
Également appelé le constat de risque d'exposition au plomb (Crep), mentionne la présence ou non de plomb dans votre bien immobilier. Obligatoire si le bâtiment de votre copropriété a un permis de construire datant d’avant 1er janvier 1949.
⏱️ Durée de validité : en cas d’absence, validité illimitée.
Indique si votre appartement contient ou non des matériaux ou produits contenant de l'amiante. Ce diagnostic est essentiel pour prévenir l'inhalation de fibres d'amiante, qui présente des risques graves pour votre santé.
L’état des lieux de présence d’amiante est obligatoire pour les bâtiments dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.
⏱️ Durée de validité : illimitée en cas d’absence et 3 ans si c'est positif.
Découvrez ici la liste des différents diagnostics à réaliser lorsque votre appartement à vendre se situe dans une zone à risque définie généralement par un arrêté préfectoral. Les zones varient en fonction du problème identifié.
Détecte la présence de termites, de redoutables parasites qui adorent les boiseries et la charpente d’un bien.
La réalisation d'un constat de présence de termites est obligatoire pour tous types de biens situés dans les zones infectées ou susceptibles de l'être, selon les arrêtés préfectoraux. Les régions les plus touchées en France se situent dans le Sud-Ouest, en Corse, à Paris et sur la Côte d'Azur.
⏱️ Durée de validité : illimitée en cas d’absence et 6 mois si c'est positif.
Ce diagnostic identifie des risques de différents ordres : naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon, et sols pollués. Concerne tous les appartements qui se trouvent dans une commune soumise à un arrêté préfectoral relatif à l’état des risques et pollutions.
💡Le conseil We Invest : prenez connaissance des risques près de chez vous en cliquant ici.
⏱️ Durée de validité : limitée à 6 mois à compter de sa réalisation.
Obligatoire pour toute vente ou location d’un appartement se trouvant dans une zone d’exposition aux bruits d’aéroport.
Ce document permet d'informer l'acquéreur sur la présence de bruits d'aéroports et d'avions.
💡Le conseil We Invest : si votre appartement se trouve dans l’une de ces zones, cliquez ici pour accéder au formulaire à remplir.
⏱️ Durée de validité : doit être à jour par rapport à la zone. Si elle augmente et que vous vendez, vous devez réaliser la procédure à nouveau.
Informe sur la présence de la mérule, un champignon mangeur de bois présent dans la charpente et les menuiseries d’un bien immobilier.
Fortement recommandé pour les habitations situées dans une zone à risque définie par un arrêté préfectoral. Les zones principalement touchées sont les Hauts-de-France, la Bretagne, la Normandie ou encore l’Île-de-France.
💡Le conseil We Invest : pour une solution économique, nous vous conseillons d’opter pour un diagnostic parasitaire complet du bois (mérules, termites, autres parasites).
⏱️ Durée de validité : vu la rapidité de propagation de ce champignon, il est recommandé de fournir à l’acquéreur un document datant de moins de six mois.
Si les systèmes ou équipements présents dans votre appartement en copropriété et fournissant de l'électricité ou du gaz ont dépassé les 15 ans, il est nécessaire de procéder à une vérification de leur sécurité et de leur conformité via des diagnostics obligatoires.
Consiste à vérifier l'ensemble de l'installation de distribution de gaz dans le logement, ce qui englobe les équipements de chauffage, de cuisson et de production d'eau chaude.
Ce diagnostic concerne toutes les installations de gaz de plus de 15 ans. Il est donc nécessaire de vérifier les dates de tous les équipements alimentés au gaz naturel.
💡Le conseil We Invest : Si le bâtiment de votre appartement a été construit il y a plus de 15 ans, il est conseillé de demander à un diagnostiqueur de réaliser une évaluation de ces installations.
⏱️ Durée de validité : illimitée, sauf en cas de détection (3 ans pour la vente et 6 ans pour la location).
Garantis la sécurité de l'installation électrique de votre logement.
En cas de vente ou location, vous devez faire vérifier votre Installation électrique si celle-ci a plus de 15 ans.
⏱️ Durée de validité : 3 ans pour la vente et 6 ans pour la location.
Ces diagnostics sont conçus pour évaluer et garantir la sécurité, la conformité réglementaire et la durabilité des espaces et installations partagés dans un immeuble en copropriété.
Votre syndic doit tenir à jour ce carnet d’entretien. Bien qu’il ne constitue pas un diagnostic, il regroupe toutes les informations relatives à l’entretien et à la maintenance de l’immeuble et de ses équipements collectifs.
Il a pour objectif de faciliter la gestion et la conservation de l’immeuble permettant aux habitants de disposer d’un suivi clair et organisé des travaux d’entretien à réaliser.
Ce diagnostic informe les copropriétaires sur l'état général de l'immeuble ainsi que sur les éventuels travaux à réaliser dans le cadre d'un plan pluriannuel.
Il doit être effectué :
Si le DTG ne révèle aucune urgence à effectuer des travaux au cours des 10 prochaines années, la copropriété n'est pas tenue de mettre en place un plan pluriannuel de travaux.
Différent d’un DPE individuel, ce document offre aux habitants de la copropriété une vision précise de l’état du bâtiment. Il est utile, car c’est une aide pour envisager des travaux de rénovation énergétique.
Le DPE collectif est obligatoire lorsque votre copropriété réunit ces conditions :
Cette obligation s’applique progressivement selon la taille de la copropriété :
Prix : vu la surface et le type des installations en copropriété du bien, il est estimé entre 960 et 1800 euros.
⏱️ Durée de validité : à moins que le bâtiment appartienne à la classe A, B ou C (après le 1er juillet 2021), ce diagnostic doit être renouvelé tous les dix ans.
Depuis la loi Climat et résilience, les immeubles de plus de 15 ans devront voter un PPT lors de leurs assemblées générales. Le but de ce plan est de provisionner des fonds chaque année pour réaliser certains travaux de rénovation énergétique.
Depuis le 1er janvier 2023, ce PPT est effectif pour les copropriétés de plus de 200 lots. Cette nouvelle obligation s'appliquera :
Le PPT doit être réalisé par un professionnel ou un bureau d’étude indépendamment du syndic. Il va se baser sur le DPE ou le DTG pour élaborer les plans des travaux à réaliser dans les 10 années.
La liste des travaux doit être validée et votée par tous les propriétaires lors d’une assemblée générale. Pour anticiper les frais, ils doivent mettre en place un fonds de travaux, c’est-à-dire une cotisation annuelle payée par les propriétaires.
⏱️ Durée de validité : actualisation tous les dix ans
Comme évoqué précédemment (au point DPE), depuis le 1er avril 2023, les copropriétaires doivent réaliser un bilan complet des logements qualifiés de “passoires énergétiques”.
Vous êtes tenu de réaliser un audit énergétique si votre immeuble :
Prix : pour faire venir un professionnel habilité, le montant estimé est entre 800 et 1000 euros, à la change des copropriétaires.
⏱️ Durée de validité : 5 ans
Si vous êtes copropriétaire et que vous vendez votre appartement, vous devrez réaliser certains diagnostics obligatoires à votre charge. Par ailleurs, d'autres diagnostics relatifs aux parties communes devront également être effectués, et les frais seront répartis entre tous les copropriétaires.
Pour garantir la fiabilité et la conformité de vos diagnostics, il est vivement recommandé de faire appel à une agence immobilière professionnelle. Vous bénéficierez ainsi d'un accompagnement complet et personnalisé tout au long de votre projet, avec l'avantage du carnet d'adresses des agents immobiliers.
Économie incertaine : lancez-vous seul ou accompagné. Découvrez les avantages de la franchise immo
Le dynamisme du marché immobilier de la dernière décennie a eu pour conséquence de susciter de nombreuses vocations et une augmentation significative du nombre de conseillers immobiliers en France, générant une concurrence hors-norme.
Toutefois, les agences immobilières qui se lance en adhérent au modèle de la franchise peuvent faire face à cette concurrence avec un esprit plus serein, surtout en période d’incertitude économique, où le soutien d’une franchise est un atout à ne pas négliger.
Dans divers secteurs tels que l’hôtellerie, le commerce de détail, les pharmacies et la finance, la franchise ne cesse de se développer. Et ce n’est pas surprenant au regard du contexte économique actuel. Ces dernières années, l’adage “Seul, vous pouvez déplacer une pierre dans la rivière, ensemble, vous pouvez déplacer des montagnes” s’est vérifié.
En faisant partie d’un réseau de franchise, un entrepreneur peut s'appuyer sur la force de son réseau de partenaires pour stimuler sa croissance. Et il en va de même dans l’immobilier.
En France, la franchise est tendance depuis plusieurs années et ça ne semble pas prêt de s’arrêter.
Le franchiseur soutient son franchisé principalement à travers trois piliers essentiels :
Ainsi, le franchisé dispose d’une base solide pour développer un business rentable.
Si votre agence immobilière a des ambitions de croissance ou si vous souhaitez lancer votre propre agence, il vaut la peine d’examiner en détail les avantages du modèle de la franchise.
Ils sont nombreux, en particulier, lorsque la collaboration repose sur un véritable partenariat gagnant-gagnant.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le système de franchise repose sur une coopération mutuellement bénéfique.
Le franchiseur partage le même objectif que le vôtre : votre réussite à moyen terme, car lorsqu’une franchise se développe, c’est le réseau tout entier qui grandit.
C’est alors un cercle vertueux pour chacun de ses membres : le modèle de la franchise étant basé sur un pourcentage du revenu généré, le succès du franchiseur est intimement lié à la performance des membres de son réseau.
Ainsi, en choisissant le modèle de la franchise, tout s'accorde pour faire de cette décision un succès pour vous.
Mais elle est assortie d’une condition essentielle : la franchise est avant tout une formule qui nécessite un déclic humain entre le franchisé et le franchiseur. Ils doivent être sur la même longueur d’onde et collaborer de façon ouverte et transparente.
Lorsque le franchisé est conscient que ce partenariat est un avantage unique dont il peut tirer de nombreux bénéfices et avec un bel esprit d’entreprise, la réussite devient presque garantie.
Le franchiseur doit également s’engager à continuer à guider et à soutenir le franchisé : il est essentiel que le franchiseur continue à développer et à améliorer son concept.
La concurrence croissante, la complexité toujours plus grande et l’évolution des attentes des clients finaux font que les agences immobilières doivent investir massivement dans le digital, alors qu’elles ne disposent pas toujours des ressources en interne.
Un franchiseur peut grandement les aider à cet égard en fournissant et en mettant en œuvre des solutions innovantes.
Le monde a changé, que ce soit d’un point de vue technologique ou sociétal. Les réseaux d’agences n’ont pas toujours réussi à se transformer.
Chez We Invest, nous avons repensé l’approche de l'immobilier. Nous avons digitalisé toute la chaîne de valeur tout en gardant ce que les conseillers immobiliers ont de mieux à offrir :
Nous offrons le meilleur de ces deux mondes !
Notre approche a séduit des dizaines d'entrepreneurs. En quelques mois seulement, depuis notre lancement en France début 2023, nous comptions déjà quatre agences à Lille, Rouen, Colombes et Amiens.
Pourquoi notre vision de l’immobilier plaît autant ? Nous offrons la possibilité aux agences de notre réseau de rester vraiment indépendantes, tout en bénéficiant pleinement des innovations que nous offrons en plus de notre soutien marketing, digital et technologique, notre accompagnement et nos formations sur mesure.
Vous avez encore des questions sur les avantages et la valeur ajoutée de We Invest pour votre agence ?
Dans tous les cas, sachez que vous pouvez tout simplement nous contacter pour échanger de vive voix, nous serons ravi de partager avec vous !
Décryptage de la situation du DPE et des petites surfaces. En quoi la réforme de 2021 les pénalise ?
Dans le paysage immobilier d'aujourd'hui, le diagnostic de performance énergétique (DPE) s'affirme comme un outil incontournable, désormais imposé lors de toute transaction immobilière. Son rôle crucial est d'évaluer les performances énergétiques d'un bien. Malgré son statut fondamental, sa fiabilité suscite des interrogations grandissantes de la part de plusieurs acteurs de l'immobilier, alimentant des critiques de plus en plus pertinentes.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’à partir du premier janvier 2025, il sera impossible de mettre en location un bien ayant obtenu une note énergétique de G.
De nombreux acteurs immobiliers ont constaté que le DPE pénalisait les petites surfaces (moins de 30m2). En effet, les chiffres révèlent que 18% des logements de moins de 30m2 sont notés F ou G, tandis que seulement 4% des logements de plus de 100m2 reçoivent ces notes basses.
Au sein de l'exécutif, une proposition intrigante émerge, suggérant la possibilité d'appliquer un "coefficient de pondération" aux petits appartements qui sont pénalisés par les méthodes de calcul 3CL du DPE (méthode actuelle de calcul du DPE). Certains experts du secteur plaident, quant à eux, en faveur d'une décision d'ordre politique, sans altérer la structure même du DPE.
Alors que le DPE demeure obligatoire et incontournable dans le domaine immobilier, explorons ensemble les débats actuels, centrés sur les petites surfaces et voyons en quoi une réforme serait bénéfique pour ces logements inférieurs à 30m2.
Depuis juillet 2021, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a changé, introduisant une méthode de calcul plus stricte et des étiquettes énergétiques révisées. Cependant, ce changement a suscité des inquiétudes, notamment pour les petites surfaces.
Les studios ou petits appartements sont souvent confrontés au défi d'un ratio surface déperditive/surface habitable moins favorable en raison de la proportion plus élevée de murs par rapport à un appartement de forme similaire mais avec une plus grande surface habitable.
Cette situation pousse de nombreux propriétaires à se séparer de leurs biens pour éviter les coûts des travaux nécessaires, contribuant ainsi à une congestion accrue sur un marché immobilier déjà entravé par les difficultés d'obtention de prêts pour de nombreux ménages.
Dans cette perspective, une éventuelle réforme offrirait une nouvelle opportunité de mettre en valeur ces biens à des prix ajustés.
Surface Déperditive : il s'agit de la partie d'un bâtiment par laquelle la chaleur peut s'échapper, contribuant ainsi à la perte d'énergie thermique. Ces surfaces incluent généralement les murs, les fenêtres, les planchers et le toit, qui ne sont pas complètement isolés.
Surface Habitable : c'est la surface intérieure d'un logement qui est destinée à être utilisée pour des activités quotidiennes, telles que les pièces à vivre, les chambres, la cuisine, etc. Elle exclut généralement les murs extérieurs, les cloisons intérieures, les balcons, les terrasses, les garages, etc.
La divergence d'opinions persiste entre ceux qui défendent la méthode actuelle et ceux remettant en question la variabilité des résultats pour des logements équivalents (tel que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu).
Au Sénat, des débats révèlent l'inadéquation du DPE aux petites surfaces, suscitant des critiques et des interrogations sur la classification divergente malgré une isolation équivalente. La réponse du ministère reste figée dans une défense générale de la fiabilité du DPE.
Le gouvernement envisage une révision, mais rien n'est encore confirmé.
Mais de quoi s’agit-il ?
Étant donné que le calcul prend en compte la surface en mètres carrés, la perte de chaleur d'un petit logement est plus élevée que celle d'un grand logement.
Pour remédier à ce problème, plusieurs professionnels du secteur affirment qu'il est nécessaire d'appliquer un coefficient de modulation aux petites surfaces lors du calcul du DPE, sans modifier le calcul de base. L'objectif serait d'ajouter une donnée supplémentaire, à savoir la taille du logement.
Pour l’instant, rien n’est encore acté, mais toutes ces revendications font l’objet de “possibilités” par le gouvernement, car celui-ci attend les recommandations du Conseil national de l’habitat, prévues pour début janvier 2024.
Une isolation inefficace est souvent responsable d'un DPE défavorable. Selon l'Ademe, jusqu'à 20% de la chaleur peut s'échapper par les murs et 15% par les fenêtres. Investir dans des améliorations telles que le double vitrage (coûtant entre 150 et 230 euros le m2) peut non seulement améliorer le DPE, mais également s'avérer rentable sur le long terme.
Un système de chauffage obsolète peut avoir un impact significatif sur la performance énergétique (il représente jusqu'à 67% de la consommation électrique des ménages). Opter pour des solutions plus efficaces comme des pompes à chaleur ou les chaudières à condensation peut non seulement réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également améliorer l'efficacité énergétique globale.
En outre, des ajustements plus abordables tels que l'installation de robinets thermostatiques (environ 30€ par robinet) ou la révision de l'isolation des tuyaux peuvent également contribuer à un meilleur contrôle de la chaleur.
Ajouter des sources d'énergie renouvelable, comme des panneaux solaires ou une pompe à chaleur géothermique, peut réduire la dépendance aux énergies fossiles et améliorer la classification du DPE.
Rendre votre logement plus économe en énergie peut être facilité grâce à diverses incitations financières proposées par l'État français. Ces aides évolutives encouragent les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique, améliorant ainsi la performance énergétique globale du bien :
Il est certain que le DPE continuera à faire parler de lui. C'est une perspective positive maintenant que nous comprenons ses enjeux.
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PTZ 2024 : les avantages pour les copropriétés et l'accession à la propriété en un coup d'œil.
Bruno Le Maire, ministre de l'économie et du logement, s'engage à rendre l'accession à la propriété plus accessible pour un large éventail de ménages en France. Pour ce faire, il a décidé de prolonger le Prêt à Taux Zéro (PTZ) jusqu'en 2027, apportant avec cette décision d'importants changements pour l'année 2024.
Si vous souhaitez explorer en détail ces modifications et comprendre comment elles affecteront l'accès à la propriété en France, nos experts ont fait le point spécialement pour vous. 👇
Le Prêt à Taux Zéro, communément appelé PTZ, est un dispositif gouvernemental visant à faciliter l'accès à la propriété pour les ménages à revenus modestes, en particulier dans les régions où la demande est forte.
Conçu sous forme d'un prêt sans intérêts, le PTZ permet d'emprunter une somme pour l'achat d'une résidence principale, sans devoir payer d'intérêts (sans omettre les frais d'assurance emprunteur qui s'ajoutent à ce prêt).
Il ne couvre pas la totalité du coût d'achat de la résidence principale et peut être complété par d'autres crédits immobiliers, tant que le montant total de ces emprunts n'excède pas les limites établies. Il est souvent utilisé comme un apport personnel pour les banques.
La durée du PTZ dépend de la localisation du bien immobilier et de la composition du ménage. En général, la durée du prêt peut aller de 20 à 25 ans, avec une période de remboursement différé allant de 5 à 15 ans.
🔑 La période de remboursement différé signifie que pendant cette période, l'emprunteur ne paie que les intérêts du prêt, puis commence à rembourser le capital après cette période.
En France, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est financé par l'État, mais il n'est pas directement accordé par l'État aux emprunteurs. Au lieu de cela, les prêts PTZ sont distribués par des établissements financiers conventionnés. Ces établissements ont signé des accords de partenariat avec l'État pour proposer le PTZ à leurs clients.
L'État est représenté par la SGFGAS (Société de Gestion de Fonds de Garantie de l'Accession Sociale à la propriété). Cette société supervise et contrôle les crédits d'impôts dus aux banques dans le cadre du PTZ. Les banques habilitées ont signé une convention avec la SGFGAS.
💡 Le conseil We Invest : vous pouvez consulter la liste des organismes autorisés à distribuer un PTZ 2024 sur le site officiel de la SGFGAS.
Par ailleurs, le ministre de l'Economie et des finances, Bruno Le Maire, a sollicité les banques pour accorder aux ménages un prêt sans intérêt équivalent à celui accordé par l'État. Il exprime son souhait de continuer à simplifier les règles d'octroi du crédit en collaboration avec le gouverneur de la Banque de France, bien que le plafond actuel d'un tiers des revenus maximums pour l'emprunt soit maintenu.
Le Crédit Agricole a déjà accepté cette demande en fournissant jusqu'à 20.000 euros supplémentaires de crédit à taux zéro aux acquéreurs.
D’après un article de BFM, la récente priorité de Bruno Le Maire est de faciliter l’accès des ménages aux crédits immobiliers, surtout face à l’augmentation des taux d’intérêt. Voici les principaux ajustements appliqués au PTZ en 2024 :
🔑 Zones tendues : régions où la demande de logements dépasse largement l'offre disponible, créant une forte pression sur le marché immobilier, principalement dans les zones urbaines ou métropolitaines.
💡 Le conseil We Invest : pour connaître la zone associée au logement que vous envisagez d'acheter, vous pouvez utiliser un simulateur sur le site du service public. Si vous désirez également calculer votre prêt à taux zéro, rendez-vous sur le simulateur de l'ANIL (Agence Nationale pour l'Information sur le Logement).
Les revenus maximums auxquels un ménage peut prétendre pour être éligible au PTZ diffèrent en fonction de la localisation de la propriété.
Le ministère de l'Économie a élaboré un plan visant à réviser le PTZ en 2024. Les principales modifications incluent une augmentation significative des plafonds de revenus pour les deux premières tranches, ce qui permettrait à un plus grand nombre de ménages de bénéficier du PTZ.
De plus, la quotité finançable par le PTZ passera à 50 %, ce qui signifie que le prêt pourra couvrir une plus grande partie du coût de l'achat immobilier. Enfin, une nouvelle tranche de revenus sera créée pour inclure des ménages qui ne sont actuellement pas éligibles au PTZ.
Si l’on en croit Bruno Le Maire : « Si vous gagnez entre 2 500 et 4 000 euros, aujourd'hui vous n'avez pas le droit au PTZ. Demain, vous y aurez droit ».
🔑 Pour interpréter ce tableau :
Les logements concernés par le PTZ en 2024 doivent servir de résidence principale, c'est-à-dire être occupés pendant au moins 8 mois par an. Les logements neufs et anciens sont éligibles au dispositif, mais il existe quelques subtilités à connaître.
Le changement majeur concerne les maisons neuves individuelles, qui ne sont plus éligibles au PTZ à partir de 2024. Cela peut poser un problème, car ce type de logement est très prisé. L'exclusion des maisons individuelles neuves peut affecter ceux qui souhaitaient utiliser le PTZ pour financer l'achat de ce type de logement.
À l’inverse, le gouvernement souhaite recentrer le PTZ sur l'acquisition de logements anciens nécessitant des travaux de rénovation dans les zones dites "détendues."
Pour rappel, le PTZ est accessible aux ménages souhaitant acheter un bien ancien à condition que :
La nouveauté importante pour le neuf collectif (en copropriété) dans les zones tendues est que les syndicats de copropriétaires peuvent désormais souscrire un éco-prêt à taux zéro collectif remboursé sur les charges, grâce à un amendement au projet de loi de finances 2024.
🔑 L'Éco-PTZ (Éco-Prêt à Taux Zéro) est un dispositif de financement destiné à encourager la réalisation de travaux de rénovation énergétique dans les logements en France. Elle peut aller de 3 à 15 ans. Uniquement pour les biens construits avant le 1er janvier 1990.
Cette mesure vise à faciliter le financement des travaux de rénovation dans les copropriétés, en éliminant certains obstacles financiers liés aux coûts et à la participation des copropriétaires :
Elle a été bien accueillie par les professionnels du secteur, et si elle est promulguée, elle prolongera le PTZ dans les copropriétés jusqu'en 2028, au lieu de 2027. Ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle pour ceux qui envisagent de réaliser des travaux de rénovation énergétique ou d'accéder à la propriété dans ce cadre.
Les récentes réformes du PTZ dans les copropriétés marquent une avancée significative dans la promotion de la rénovation énergétique et de l'accession à la propriété au sein des copropriétés en France.
Ces réformes ont été bien accueillies par les professionnels du secteur, soulignant leur potentiel pour favoriser la transition énergétique et l'accession à la propriété. De plus, si ces changements sont promulgués, le PTZ dans les copropriétés sera prolongé jusqu'en 2028, offrant ainsi une année supplémentaire d'opportunités pour les copropriétés de bénéficier de ces avantages.
Il est essentiel que les copropriétaires se tiennent informés de ces opportunités et qu'ils explorent les avantages potentiels du PTZ dans leur contexte particulier.
C'est pourquoi chez We Invest, nous vous faisons la promesse de vous informer des dernières actualités immobilières et de vous inspirer pour tout ce qui est vente, achat, tendances, investissement… Avec notre newsletter, ne manquez aucune information !
Découvrez dès maintenant ce que chaque propriétaire devrait savoir pour une vente réussie
Les diagnostics immobiliers constitue une étape incontournable pour vendre votre maison, mais pourtant si redoutée. Depuis 2007, des réglementations ont été instaurées pour protéger et mieux informer les futurs propriétaires ou locataires de l’état du bien immobilier. Ces lois de climat et résilience visent à remédier aux risques sanitaires liés à certains éléments présents dans les immeubles, ainsi qu'aux impacts environnementaux préoccupants.
Remplir ce dossier nécessite du temps, de la compréhension et des contacts fiables de professionnels certifiés.
Quel que soit le type de bien immobilier (maison, appartement, etc.), son emplacement ou l'état de son installation électrique, voici les trois diagnostics obligatoires à ajouter à votre dossier de vente.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) indique, au moyen d’un score (de A à G), la consommation énergétique de votre bien et son impact sur l’environnement.
Depuis peu, il est obligatoire d’indiquer cette information sur votre annonce immobilière.
Depuis le 1er avril 2023, les propriétaires de maisons individuelles et d'immeubles collectifs en monopropriété classés F ou G, communément appelés "passoires énergétiques", seront soumis à des mesures spécifiques imposées par les autorités publiques :
⏱️ Durée de validité : pendant 10 ans à partir du jour d’intervention.
Également appelé le constat de risque d'exposition au plomb (CREP), ce diagnostic mentionne la présence ou non de plomb dans votre maison ou appartement. On retrouve généralement le plomb dans les revêtements du logement, notamment dans de nombreuses peintures de l’époque.
Si votre bien a un permis de construire datant d’avant le 1er janvier 1949, vous êtes dans l’obligation de réaliser ce Crep.
⏱️ Durée de validité :
Informe sur la présence ou l'absence de matériaux ou de produits contenant de l'amiante dans votre bien.
L’état des lieux de présence d’amiante est obligatoire pour les biens dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.
Ce diagnostic est essentiel pour prévenir l'inhalation de fibres d'amiante, qui présente des risques graves pour votre santé, notamment le cancer du poumon et d'autres pathologies sévères.
Utilisé de manière répandue à partir des années 1860 dans la construction de matériaux et de bâtiments, l'amiante est aujourd'hui la deuxième cause de maladies professionnelles en France. Chaque année, on compte officiellement entre 3 000 et 4 000 victimes reconnues de ces maladies.
⏱️ Durée de validité : en cas d’absence, validité illimitée
Découvrez ici la liste des différents diagnostics à réaliser lorsque votre maison à vendre se situe dans une zone à risque définie généralement par un arrêté préfectoral. Les zones varient en fonction du problème identifié.
Détecte la présence de termites, de redoutables parasites qui s'attaquent aux boiseries et la charpente d’une maison. Ces insectes peuvent causer des dommages significatifs en rongeant les matériaux en bois.
La réalisation d'un constat de présence de termites est obligatoire pour tous types de biens situés dans les zones infectées ou susceptibles de l'être, selon les arrêtés préfectoraux. Les régions les plus touchées en France se situent dans le Sud-Ouest, en Corse, à Paris et sur la Côte d'Azur.
💡Le conseil We Invest : si vous n'êtes pas sûr d'être dans une zone infestée, demandez à votre agent immobilier qui sera en mesure de répondre à toutes vos questions. Chez We Invest, vous bénéficierez ainsi d'un accompagnement complet et personnalisé tout au long de votre projet, avec l'avantage du carnet d'adresses des agents immobiliers.
⏱️ Durée de validité : illimitée en cas d’absence
Ce diagnostic identifie des risques de différents ordres : naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon, et sols pollués.
Concerne tous les biens immobiliers qui se trouvent dans une commune soumise à un arrêté préfectoral relatif à l’état des risques et pollutions.
Les démarches pour obtenir ce diagnostic sont les suivantes :
💡Le conseil We Invest : vous devrez renouveler ce document pour chaque vente ou location. Ainsi, pour gagner du temps, vous pouvez télécharger directement le formulaire d'état des risques et pollutions en cliquant sur ce lien.
⏱️Durée de validité : limitée à 6 mois à compter de sa réalisation.
Obligatoire pour toute vente ou location d’une maison se trouvant dans une zone d’exposition aux bruits d’aéroport.
Ce document permet d’informer l’acquéreur sur la présence de bruits d’aéroports et d’avions.
Vous ne savez pas si votre bien se situe dans l’une de ces zones ? Découvrez le Plan d’Exposition au Bruit (PEB), disponible sur le site geoportail.
💡Le conseil We Invest : si votre bien se situe dans le PEB, voici le formulaire en ligne à remplir et intégrer dans votre dossier de vente.
⏱️ Durée de validité : n’a pas de durée fixée par la loi. Cependant, assurez-vous d’être à jour au moment du compromis de vente, car ces zones varient régulièrement.
Ce diagnostic consiste à contrôler le système de traitement des eaux usées d’un logement et le respect des normes environnementales.
Il s'applique à tous les bâtiments individuels non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées (ce qui est fréquent dans les zones rurales). Ces biens disposent généralement de systèmes autonomes tels qu'une fosse septique, un filtre à sable ou d'autres dispositifs similaires.
Contrairement aux autres diagnostics mentionnés précédemment, le diagnostic est réalisé par un Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC), disponible auprès de votre municipalité.
💡Le conseil We Invest : vous ne savez pas comment contacter votre mairie ? Voici un site utile qui vous permettra de la retrouver.
⏱️ Durée de validité : 3 ans au moment de la signature de la promesse ou de l’acte de vente de votre maison.
Informe sur la présence d'un risque lié à la mérule, un champignon mangeur de bois présent dans la charpente et les menuiseries d’un bien.
Bien que ce diagnostic ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé lors de la vente, surtout pour les habitations situées dans une zone à risque définie par un arrêté préfectoral. Les zones principalement touchées sont les Hauts-de-France, la Bretagne, la Normandie ou encore l’Île-de-France.
En plus de la compréhensible réticence des acheteurs à investir dans un bien infesté, l’éradication de la mérule requiert du temps et entraine des couts considérables qui doivent être pris en compte.
💡Le conseil We Invest : pour une solution économique, nous vous conseillons d’opter pour un diagnostic parasitaire complet du bois (mérules, termites, autres parasites).
⏱️ Durée de validité : vu la rapidité de propagation de ce champignon, il est recommandé de fournir à l’acquéreur un document datant de moins de six mois.
Si les systèmes ou équipements présents dans votre logement et fournissant de l'électricité ou du gaz ont dépassé les 15 ans, il est impératif de procéder à une vérification de leur sécurité et de leur conformité via des diagnostics obligatoires.
Consiste à vérifier l'ensemble de l'installation de distribution de gaz dans le logement, ce qui englobe les équipements de chauffage, de cuisson et de production d'eau chaude.
Le contrôle de l'installation de gaz permet de prévenir les dangers immédiats résultant de défauts dans une maison, notamment les risques d'incendie, d'explosion ou d'intoxication mortelle.
💡Le conseil We Invest : Si votre bien immobilier a été construit il y a plus de 15 ans, il est conseillé de demander à un diagnostiqueur de réaliser une évaluation de ces installations.
⏱️ Durée de validité : en cas de détection, la durée varie en fonction de la transaction :
Garantis la sécurité de l'installation électrique de votre logement.
Sont concernés divers éléments tels que le tableau électrique, les disjoncteurs, les prises et les circuits électriques. Ce diagnostic ne couvre pas les équipements individuels tels que les lave-linge ou les plaques de cuisson.
Le résultat de ce diagnostic n’est valable que s’il a été effectué par un professionnel certifié. Ce dernier examine :
⏱️ Durée de validité : la durée pour la location est plus longue que pour la vente :
Pour garantir la fiabilité et la conformité de vos diagnostics, il est vivement recommandé de faire appel à une agence immobilière professionnelle. Vous bénéficierez ainsi d'un accompagnement complet et personnalisé tout au long de votre projet, avec l'avantage du carnet d'adresses des agents immobiliers.
Leurs relations solides avec des professionnels certifiés et compétents, qui ont déjà fait leurs preuves dans ce domaine, offrent une sécurité supplémentaire non négligeable, surtout compte tenu de l'importance d'une vente immobilière.
Ne laissez pas la peur administrative freiner votre projet immobilier, nos agents expérimentés sont là pour vous aider !
Cet article est votre guide ultime des questions clés pour réussir votre visite immobilière.
Vous avez enfin trouvé un appartement ou une maison qui correspond à vos critères ? Lumineux, suffisamment de chambres, un DPE correct... Félicitations ! La prochaine étape : la visite. C’est souvent la phase redoutée des acquéreurs qui ne savent pas quelles questions poser, ni à quoi faut-il faire attention. C’est pourquoi nous vous avons dressé une check-list infaillible pour faire de vous de vrais pros de la visite.
Optimiser sa visite, c’est faire en sorte de ne pas sur rendre sur place inutilement. Voici quelques astuces à faire avant ou après vos prises de rendez-vous avec l’agent ou le propriétaire :
Le jour de la visite, venez un peu plus tôt que l’heure prévue. Ce sera l’occasion de vous familiariser avec le quartier, de voir la densité du trafic, les places de parking disponibles, les nuisances sonores éventuelles, etc. N’ayez pas peur d’engager la conversation avec quelques voisins en leur posant vos questions, ils n’auront aucun intérêt à vous mentir et c’est toujours plus pertinent que Google Maps.
Sortez vos calepins, c’est l’heure de la visite. Voici les questions que vous devriez poser à l’agent immobilier ou au propriétaire lors de la découverte de la maison ou l'appartement à vendre.
Visiter le bien en compagnie du propriétaire présente l'avantage qu'il a généralement une connaissance approfondie du bien, des travaux effectués, de l'année d'installation de la chaudière, ainsi que du quartier, etc. Cependant, le propriétaire est souvent très attaché à son bien et sera donc moins objectif. Son principal objectif est de vendre, il peut donc négliger certains détails importants (volontairement ou non).
Contrairement à un agent immobilier, le propriétaire n'est pas tenu de respecter les règles d'éthique professionnelle. Dans cette optique, il peut être judicieux de vous faire accompagner par un expert tel qu'un entrepreneur, un architecte, un agent immobilier ou un notaire, qui sera en mesure de vous fournir des renseignements techniques précis.
En tant qu’acteur du secteur immobilier, l’agent est formé et informé pour répondre à vos questions techniques, pratiques, juridiques et administratives. Il est de son devoir de se renseigner auprès du propriétaire si une question spécifique lui échappe. L’agent immobilier agit comme un médiateur, prenant en compte les intérêts des deux parties : à la fois les vôtres et ceux du propriétaire. Enfin, il est tenu de respecter des règles déontologiques et agit en tant que protecteur de vos intérêts d’acquéreur.
Vous l’aurez compris, lorsqu’il s’agit de visiter un bien immobilier, il existe des questions essentielles à se poser. Ces questions jouent un rôle déterminant pour les années à venir dans votre logement. Bien que l’esthétique soit un élément coup de cœur indéniable, ce sont ces facteurs mentionnés précédemment qui vous aideront à estimer la valeur des travaux et des frais supplémentaires éventuels si vous décidez d’acheter le bien.
Acheteurs en 2023 : découvrez comment répondre à leurs attentes
Après la crise COVID, le marché immobilier français a prospéré avec une forte demande et des prix élevés. Cependant, l'inflation et la hausse des taux d'intérêt ont rétabli l'équilibre offre-demande, ralentissant le marché. Les difficultés de financement auprès des banques, en raison des taux d'usure, et l'inflation limitent les projets d'acquisition des ménages. Néanmoins, les difficultés actuellement rencontrées par de nombreux acheteurs pour financer leur projet auprès des banques restent une réalité qui tend à “geler” le marché immobilier.
Que recherchent les acheteurs aujourd'hui ? Quels sont leurs motivations ? Leurs critères ? Et qu'attendent-ils de nous en tant que professionnels de l'immobilier ? Les agences immobilières doivent s'adapter aux nouvelles réalités déterminantes du marché et faire évoluer leurs offres.
Dans cette optique, les experts de We Invest ont réalisé en interne une étude auprès de propriétaires, d'acquéreurs en recherche active, mais aussi de futurs clients acheteurs afin d'explorer en détail leurs attentes et leurs besoins. Faisons le point ensemble, sur les résultats de cette enquête exclusive.
D'après les réponses que nous avons recueillies, devenir propriétaire est encore perçu comme un rite de passage profondément ancré dans l'esprit, voire la culture des français. Plus qu’un rêve, devenir propriétaire est perçu à la fois comme un principe et un indicateur du statut social : l'achat d'une maison est selon eux synonyme de stabilité.
La volonté d’acheter est donc toujours bien présente mais en revanche, le temps, les efforts, le stress, mais aussi la charge financière que cet achat représente sont des freins pour les clients acquéreurs. À cela s’ajoute, les problématiques liées à l’emprunt : le taux d’intérêt tend à être de plus en plus élevé de manière générale mais aussi avec l’âge de l’emprunteur.
Face à ces différentes contraintes, les clients acquéreurs français adoptent deux approches différentes. La majorité d'entre eux (42%) choisissent de prendre leur temps et d'épargner davantage afin d'acquérir un bien correspondant à leur budget initial. D'autres clients (38,5%) se tournent vers des biens moins chers comme alternative.
Les motivations des Français à acheter un bien immobilier sont variées et multiples. Selon les propriétaires actuels et futurs, plusieurs raisons les incitent à franchir le pas. Certains expriment le désir d'être chez eux, de pouvoir aménager leur espace selon leurs souhaits, ce qui témoigne de leur quête de liberté.
D'autres aspirent à devenir propriétaires, à avoir leur propre bien, ce qui reflète un sentiment d'accomplissement et d'indépendance. Le confort et l'amélioration de leurs conditions de logement sont également des facteurs importants qui influencent leur décision.
En termes d'objectifs concrets, une grande majorité (73,66 %) des acheteurs acquièrent un bien immobilier dans le but d'y habiter personnellement, tandis que 14,29 % cherchent à générer des revenus locatifs. Les résidences secondaires représentent un peu plus de 9 % des acquisitions, et les achats en vue de revente un peu plus de 2 %.
Les clients acquéreurs expriment une préférence marquée pour les biens existants prêts à emménager, nécessitant au maximum des travaux de peinture (45 %). Toutefois, une partie d'entre eux (32 %) sont disposés à envisager des rénovations limitées sur une ou deux pièces. Les biens neufs sont également très populaires, représentant 38 % des choix.
En revanche, les rénovations majeures suscitent beaucoup moins d'enthousiasme, environs 11 % des clients seraient prêt à faire l’acquisition d’un tel bien.
Concernants les critères plus concrets, l'importance accordée à l'espace extérieur, jugé extrêmement important par plus de la moitié des Français. Pour les autres critères les plus importants sont, par ordre d'importance la luminosité, l'isolation sonore, l'isolation thermique et la taille de l'habitation.
Dans l'ensemble, la majorité des acheteurs recherchent un extérieur, une bonne luminosité, un environnement calme et un espace généreux. Cependant, ces critères ont évolué, et l'efficacité énergétique et l'isolation thermique sont de plus en plus importants. Face à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, la question du coût des rénovations nécessaires est omniprésente.
Les français utilisent différents moyens pour trouver la propriété de leurs rêves. Internet est en première position avec les sites et les plateformes de mise en avant de biens immobiliers, suivis par les sites d’agences immobilières.
Environ 80 % des personnes interrogées déclarent qu’elles cherchent également en se rendant à l’agence et en visitant les quartiers qui leur plaisent. Ils font également confiance au bouche-à-oreille en parlant de leur projet à d’autres personnes.
Un nombre un peu moins élevé utilise les réseaux sociaux et les journaux. Les acheteurs apprécient les alertes qu’ils peuvent recevoir pour les biens entrants, mais ne veulent pas recevoir de biens qui ne correspondent pas à leurs critères. Le choix de l’agence n’est selon eux pas primordial, c’est avant tout une question de critères de recherche.
Du point de vue de l'acheteur, les agences immobilières sont souvent considérées comme plus chères que les achats entre particuliers. Cependant, malgré ce coût supplémentaire, la plupart des acheteurs estiment que les agences immobilières offrent un large choix de biens, un accompagnement professionnel dans leurs démarches, ainsi qu'un gain de temps non négligeable.
En effet, les acheteurs attendent des conseils avisés, une transparence totale quant aux biens et aux démarches administratives, et souhaitent également économiser du temps dans leur recherche immobilière.
Les agences immobilières répondent à ces besoins en proposant un accompagnement personnalisé et en mettant à disposition toutes les informations nécessaires sur les biens en vente. Dans cette expérience d'achat souvent longue et stressante, la relation entre l'agent et l'acquéreur est primordiale et a un impact fort sur la satisfaction de l'acheteur et ses recommandations futures.
Vendeurs, agents immobiliers, banques, notaires, etc. Les acheteurs doivent gérer et orchestrer différents intervenants qui ont tous leur propre agenda et leurs propres objectifs, de sorte qu'ils ont l'impression de devoir se fier à leur propre jugement et à leurs propres connaissances.
Pour surmonter cette solitude, le réseau personnel est la seule ressource qu'ils peuvent mobiliser pour combler leurs besoins en termes de conseils et d'expertise en matière de construction, de rénovation, d'hypothèque, de budget, de fiscalité, etc.
Les professionnels de l'immobilier peuvent saisir cette opportunité. Effectivement, la plupart des services proposés en agences immobilières sont souvent orientés vers les clients vendeurs, laissant peu de place aux attentes et aux besoins des acheteurs.
Vous différencier auprès de cette clientèle peut vous permettre d’établir une relation de confiance solide et de devenir leur partenaire privilégié dans leur parcours d'achat immobilier.
Il est important de noter que les acheteurs peuvent également devenir des vendeurs, et inversement. Ainsi, il est primordial de fournir une expertise et un accompagnement à ce profil de client.
Voici quelques recommandations essentielles, basées sur les résultats de notre enquête, pour répondre à leurs attentes :
Notre étude vous donne les grandes tendances, mais chaque acheteur a un projet bien spécifique.
Accordez une attention particulière aux besoins individuels de chaque client et montrez-leur que vous êtes confiant dans votre capacité à trouver le bien immobilier parfait pour eux.
Prenez le temps d'écouter attentivement leurs attentes, leurs critères de recherche et leurs préférences en termes de localisation, de superficie, de nombre de pièces, etc.
Cette compréhension approfondie vous permettra de proposer des biens immobiliers qui répondent parfaitement à leurs idéaux.
Vous pouvez proposer des parcours de visites personnalisées en mettant en avant les caractéristiques et les avantages des biens en fonction du projet de chaque client acheteur.
Apportez-leur des informations détaillées et pertinentes sur les biens visités, en mettant en évidence les aspects qui les intéressent le plus. Enfin, n'hésitez pas à mettre en avant d'emblée les biens qui répondent aux critères de prédilection des acheteurs, tels qu'un extérieur, une bonne luminosité, un environnement calme et un espace généreux.
Tenez compte de l'intérêt croissant des clients acheteurs pour l'efficacité énergétique.
Mettez en avant les caractéristiques écologiques et les performances énergétiques des biens immobiliers que vous proposez.
Fournissez-leur des informations claires et précises sur les économies d'énergie potentielles, les avantages environnementaux et les éventuelles incitations fiscales liées aux biens.
Même s'ils sont réticents à l'idée des travaux, ne laissez pas le sujet de côté. Plus vous en discutez, plus il sera facile de vendre. N'hésitez pas à aborder ce sujet avec le vendeur.
Enfin, nourrissez-vous de l’expertise de vos partenaires pour rassurer vos clients.
Vous l’avez compris, il est essentiel de créer un réseau de partenaires fiables et solides. Il est important que vos acheteurs puissent rencontrer plusieurs interlocuteurs pour se sentir en confiance lors du processus d'achat.
Pour y parvenir, n'hésitez pas à établir des partenariats avec des professionnels tels que des courtiers, des notaires, des diagnostiqueurs immobilier, des architectes etc.
En leur offrant un réseau d'experts, vous assurez à votre agence l'image d'un service plus complet et transparent, tout en renforçant votre crédibilité et votre expertise auprès des clients.
C'est un excellent moyen d'établir une relation de confiance et d'obtenir des recommandations.
Les clients acquéreurs occupent une position centrale dans les problématiques actuelles qui affectent le marché immobilier.
Chez We Invest, nous sommes attentifs aux évolutions du secteur, ce qui nous a conduit à entreprendre des réflexions approfondies et à travailler activement sur le développement d'une offre de services complète, répondant tant aux attentes des clients vendeurs qu'à celles des clients acquéreurs.
Cette initiative apporte un avantage considérable aux agences membres de notre réseau, leur permettant de s'aligner sur les nouvelles exigences du marché immobilier et de se démarquer significativement de leurs concurrents locaux.
C’est précisément dans cette démarche que réside la valeur ajoutée de notre réseau d'experts.
L'étude réalisée sur les attentes des acheteurs sur le marché immobilier met en lumière plusieurs éléments clés. Tout d'abord, les acheteurs ont une préférence pour les biens immobiliers prêts à emménager.
Les biens neufs attirent l'attention des acheteurs, mais les rénovations importantes sont moins prisées. Leurs critères semblent avoir évoluer pour inclure l'efficacité énergétique et l'isolation thermique, ce qui reflète la prise de conscience croissante de l'impact des coûts énergétiques.
Face à ces réalités changeantes et aux nombreux défis auxquels les acheteurs sont confrontés cours du processus d'achats, les professionnels de l'immobilier doivent s'adapter et proposer des services répondant à leurs attentes.
En prenant en compte ces attentes et nos recommandations, les acteurs de l'immobilier peuvent créer une expérience positive pour les acheteurs, contribuer à la réalisation de leurs projets immobiliers et de cette manière rapporter du dynamisme dans le marché.